agriculture فلاحة

Les techniques agricoles [modifier]

L'agriculture hors-sol : cultures successivement hydroponiques, aéroponiques, puis ultraponiques.
L'agriculture hors-sol : cultures successivement hydroponiques, aéroponiques, puis ultraponiques.
Pulvérisation d'un champ par avion, dans l'Illinois, aux États-Unis.
Pulvérisation d'un champ par avion, dans l'Illinois, aux États-Unis.

Les systèmes agricoles [modifier]

Un système de production agricole est la représentation qui s'approche de la réalité dont nous disposons sur la manière de penser, de décider et d'agir, des agriculteurs. On distingue plusieurs types de systèmes agricoles, par exemple, l'agriculture intensive, l'agriculture biologique ou l'agriculture raisonnée.

Histoire de l'agriculture [modifier]

L’agriculture est née depuis la mise en terre de premières semences par l’homme. Depuis ce jour ce dernier a cherché le minimum pour survivre, juste une agriculture de subsistance. Aujourd’hui le monopole des marchés, le pouvoir et la démographie galopante ont transformé cette idée. Ainsi la technique, le savoir faire et l’application de hautes technologies sont mis à la disposition de l'agriculteur

Domestication et début de l'agriculture [modifier]

Le Proche-Orient fut probablement la première région où l'agriculture apparut. La domestication a consisté à observer, puis sélectionner les espèces présentant le plus d'intérêt, puis à modifier le comportement naturel de celles-ci. La figue est à l'heure actuelle le plus ancien fruit domestiqué, après la découverte en 2006, dans la vallée du Jourdain (Israël actuelle) de neuf figues parthénocarpiques, c'est-à-dire ne produisant pas de graines et dont l'intervention de l'homme était nécessaire à la culture en recourant à des boutures. Ces figues seraient vieilles de 11 400 ans[1]. Pour l'orge, le blé et le seigle, la domestication a commencé entre 9500 et 9000 av. J.-C. autour de la vallée du Jourdain, de l'oasis de Damas et du moyen Euphrate. Vers 8000 av. J.-C., l'élevage se développe et débute par la domestication du chien.

Le transition d'une économie vivirière (c'est-à-dire fondée sur la chasse, la pêche et la cueillette), à une économie agricole et d'élevage, où l'Homme intervient dans les cycles naturels de la biomasse(par exemple la reproduction et la sélection des espèces), est communément appelé la révolution néolithique

On distingue plusieurs grands foyers de domestication. Ainsi en Amérique centrale se sont développées des cultures telles que le maïs, le haricot, la courge, la tomate, la pomme de terre, le tabac, et de nombreuses autres cultures végétales. L'Afrique fut le foyer de domestication du mil, sorgho, millet, et l'Asie de l'est du riz.

Le premier stade du développement fut celui de l'agriculture sur brûlis, consistant à défricher une parcelle par le feu (permettant un enrichissement du sol), puis de la cultiver un ou deux ans, avant de laisser la nature reprendre ses droits. Ce processus est réitéré, ailleurs, l'année suivante.

Evolution de l'agriculture à l'époque classique [modifier]

Voir aussi : Agriculture en Grèce antique - Agriculture dans l'Égypte antique - Agriculture de la Rome antique

L'utilisation courante de l'incendie volontaire comme méthode de défrichement, dans des milieux méditerranéens secs, a conduit à une dégradation du milieu et a rendu impossible l'utilisation de cette méthode. Ainsi, sous l'antiquité, furent élaborés d'autres techniques agricoles reposant soit sur l'arairage (labourage surperficiel à l'aide d'une araire, charrue primitive) ou sur l'irrigation. Certaines civilisations classiques, en Mésopotamie, en Chine, en Égypte ou dans les Andes, particulièrement brillantes, on ainsi mis au point des systèmes d'irrigation particulièrement ingénieux, en utilisant le plus souvent la crue des grands fleuves.

La révolution de l'an mil en occident [modifier]

Paysan se servant d'une faux.
Paysan se servant d'une faux.

Autour de l'an mil, la crise du système précédent a entraîné une nouvelle révolution agricole et l'essor d'un nouveau système. Il repose en particulier sur l'usage de la charrue, qui permet de retourner des sols plus lourds que l'araire. C'est également à cette époque qu'apparaissent des systèmes complexe d'assolement comme la rotation triennale : toutes les parcelles d'un village sont divisées en trois soles, mis en culture simultanément, et qui tournent chaque année. Ces innovations permettent en particulier la mise en valeur des forêts de la partie tempérée de l'Europe : les défrichements, essarts, brûlis se multiplient à partir du Xe siècle.

Agriculture et modernité [modifier]

Au sens étymologique du terme, agriculture signifie « culture des champs ». Il s'agit en effet d'une activité traditionnelle, fondamentale pour l'humanité. Jusqu'au début du XIXe siècle, elle était autonome, et fournissait à l'homme l'essentiel de son alimentation ainsi que de son énergie. Cette agriculture était renouvelable, tant qu'il n'y avait pas surexploitation. La chaîne de conversion énergétique végétaux → animaux → énergie était de très faible rendement, mais elle générait aussi des sous-produits utiles comme le fumier.

À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, ce système millénaire va fondamentalement évoluer, avec l'utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole), les progrès de la chimie minérale et l'introduction des engrais minéraux.

L'utilisation croissante de techniques modernes, les progrès en matière de machinisme, les améliorations génétiques des productions animales et végétales, les progrès en matière d'intrants (engrais et produits phytosanitaires), ont permis d'augmenter très fortement les rendements au cours du XXe siècle.

Dès 1946, l'agriculture devient dans de nombreux pays une industrie, qui non seulement assure les besoins de l'exploitant, mais fournit un surplus destiné à couvrir les besoins de la population non agricole ainsi que l'exportation. On parle d'agribusiness. Subventionnée par la PAC, l'agriculture européenne est même victime de crises de surproduction, tandis que la filière agroalimentaire détermine en partie l'avenir du secteur.

L'intensification de l'agriculture datant des années 1960 à 1980 est aussi connue sous le terme de révolution verte.

Le ministère français de l'agriculture et de la pêche, installé dans l'hôtel de Villeroy à Paris
Le ministère français de l'agriculture et de la pêche, installé dans l'hôtel de Villeroy à Paris

En raison des gains de productivité, la population agricole s'est fortement réduite dans les pays économiquement développés.

Les pays en voie de développement n'ont souvent pas pu bénéficier des avantages de l'agriculture moderne en raison en particulier d'un climat défavorable et d'un manque de capital financier.

L’agriculture d’aujourd’hui repose sur des concepts fondamentaux, basés sur la fiabilité et la rapidité d'action. Les problèmes combinés tel que la chute inattendue du rendement ou l'augmentation brusque de la température ne se résolvent qu'avec une bonne maîtrise rationnelle de tous les éléments constitutifs du système de production.

Agriculture et environnement [modifier]

Article détaillé : Agriculture durable.

S'il ne fait aucun doute que l'agriculture moderne a permis d'augmenter la production agricole, tout en améliorant globalement la sûreté alimentaire, l'agriculture industrielle intensive est de plus en plus critiquée en raison des dégradations de l'environnement dont elle est parfois responsable, ainsi que de la survenue récente de crises alimentaires assez sérieuses pour que l'opinion publique s'en inquiète.
En France, René Dumont, un ingénieur en agronomie et sociologue célèbre, fut l'une des premières personnes à dénoncer les dégâts considérables de la révolution verte, et à lutter contre le productivisme agricole.

D'un point de vue environnemental, citons en particulier la pollution des eaux due à l'utilisation massive d'engrais azotés, la pollution des sols due à l'utilisation de produits phytosanitaires, l'extinction de certaines espèces animales (papillons).
Plus discrets, d'autres aspects tels que l'érosion des sols et l'appauvrissement en espèces marines sont également surveillés. Enfin, l'agriculture produit également des déchets, et ce d'autant plus que le mode de production est intensif et peu diversifié (plastiques…). Pour enrayer l'érosion du sol, certains agriculteurs abandonnent le labour pour la technique en semis direct. Elle permet également de limiter l'utilisation des machines et donc de faire baisser les émissions de CO₂ dans l'atmosphère. Aux États-Unis en 2005, 15% des terres arables sont traitées de cette façon.

L'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans certains pays, tels que les États-Unis, le Canada, le Mexique ou la Chine, et les risques potentiels qui leur sont associés sont également sujets à de nombreuses discussions.
Les dernières années en Europe ont également été l'objet de plusieurs crises touchant à la sécurité alimentaire : bœuf aux hormones, poulet aux dioxines, vache folle et maladie de Kreutzfelt-Jakob, contaminations bactériennes d'aliments (fromage par Listeria).

La plupart de ces maladies étaient déjà présentes dans les siècles précédents. La « tremblante du mouton » (la variante ovine de la maladie de la vache folle), la listeria ou la salmonelle ne sont pas pas des problèmes récents. Il apparaissaient autrefois de manière bien plus féquente et souvent plus tragique que maintenant. En effet, de gros progrès ont été faits en matière d'hygiène et de contrôle bactérien des produits alimentaires. Mais la massification de la fabrication et de la vente des aliments font qu'un seul incident peut toucher un très grand nombre de personne. Le caractère exceptionnel des problèmes, le nombre de personnes potentiellement touchées, la médiatisation alarmiste tendent à marquer les esprits. Néanmoins, le nombre de morts par intoxication ou empoisonnement lors de ces affaires « médiatiques » est extrêmement faible.

Ces derniers événements ont pour conséquence la mise en place croissante de systèmes de traçabilité qui offriraient à terme des garanties sur la qualité sanitaire du produit.

L'étiquetage devrait permettre au consommateur de décider s'il prend le supplément de risques inhérents à une agriculture intensive ou accepte le prix plus élevé qui accompagne l'émergence ou le développement de techniques agricoles alternatives, telles que l'agriculture biologique, la permaculture, l'agriculture raisonnée et l'agriculture de précision.

L'agriculture constitue un champ multidisciplinaire, qui se recoupe avec des domaines tels la botanique, la zootechnie, la phytotechnie, les sciences alimentaires, la géologie, la pédologie, l'hydrologie, la microbiologie, les biotechnologies, l'économie, les statistiques, la sociologie

Les échanges agricoles [modifier]

Les échanges agricoles représentent 8,8% des échanges mondiaux. Ils restent très marquées par l'impact des subventions agricoles des pays développés. Cela dit il faut nuancer ce chiffre : les échanges liés a l'industrie agro-alimentaire, qui est intimement liée a l'agriculture, sont loin d'être négligeables.

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